Souvent, chez Philippe Gronon, la force évocatrice du mot qui désigne un objet motive la naissance d’une série.

Comme pour les écritoires, les tableaux noirs ou les tableaux de cotation, les surfaces scannées de martyrs offrent des traces qui se prêtent à la lecture. Ici encore leur dénomination se réfère à leur usage, mais elle est équivoque. Ce sont des objets qui sont soumis aux entailles qu’occasionne la lame des cutters lors du découpage de documents. Notons que la série joue également ici sur les légères variantes de couleurs qui se dénotent d’un pays d’origine à l’autre.

Quant aux stigmates, contrairement à ceux des écritoires, ils sont la plupart du temps rectilignes.